Nouvel épisode de Ma vie de Freelance, avec Armand
Dans toute la France
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La révolution des modèles de travail en France

La révolution des modèles de travail en France

L’épisode COVID a changé nos sociétés en profondeur. Un changement nous interpelle et nous concerne particulièrement chez Wekey : celui sur les modèles de travail en France.

Après avoir passé plusieurs mois en télétravail, en famille, à la maison, les actifs ont repensé leur organisation au travail. Sans compter les jeunes générations, pour qui l’équilibre vie pro / vie perso ou la quête de sens est une évidence.

Télétravail, flex-office, semaine de 4 jours ou freelancing, zoom sur les nouvelles façons de travailler en 2024 !

Sommaire :

Le télétravail : stop ou encore ?

Le télétravail s’est grandement démocratisé en France en 2021 afin de faire face à l’épisode COVID.

Si les premiers jours / semaines qui ont suivi le confinement, les entreprises ont tâtonné à le mettre en place, tout le monde a rapidement trouvé son rythme.

Lorsque les mesures de distanciation ont commencé à se réduire et que le retour au bureau a commencé à s’organiser, de nombreuses dents ont grincé.

Aux États-Unis, même les géants comme Amazon, Google ou Microsoft ont eu du mal à convaincre leurs équipes de revenir au bureau quelques jours par semaine. En France, nous sommes attachés au présentiel, le full remote est resté minoritaire sitôt les mesures de confinement levées.

Dans l’hexagone, la norme est maintenant de 2 jours par semaine de télétravail, le reste au bureau. Selon une étude de YouGov, seuls 15% des actifs voudraient télétravailler à temps complet. À l’inverse, la perspective d’un retour complet au bureau rebute une grande partie des sondés.

Quelles réactions face à un retour complet au bureau ?

Les avantages du télétravail

Pour les salariés, les avantages du télétravail sont nombreux. Celui le plus fréquemment cité est le gain de temps dans les temps de transport, qui va permettre de plus se consacrer à sa famille ou ses loisirs par exemple. La réduction des coûts liés au transport, encore plus en ces temps d’inflation, est un gros plus. L’augmentation de la concentration est également parmi les arguments phares des adeptes du télétravail.

Le télétravail a changé le paradigme dans les entreprises, qui choisissent de s’installer dans des espaces moins grands ou de démocratiser le flex-office. Le télétravail partiel, outre le gain d’argent pour les entreprises, possède également d’autres avantages : il y a moins de conflits entre les salariés, ils sont moins stressés et plus productifs. Une entreprise ne proposant aucune forme de télétravail aura par ailleurs plus de mal à recruter et à fidéliser ses collaborateurs.

Les inconvénients du télétravail

Si le télétravail n’avait que des avantages, toutes les entreprises auraient opté pour le full remote !

Du point de vue des salariés, aller au bureau permet d’entretenir les liens avec ses collègues, de se sentir plus intégré aux projets de l’entreprise. Ils ont l’impression qu’ils auront plus de chance d’évoluer et d’obtenir des promotions en se rendant plus souvent au bureau. Ils peuvent plus facilement séparer leur vie professionnelle et leur vie personnelle.

Le full télétravail implique également d’avoir un espace dédié, ce qui n’est pas forcément facile pour ceux vivant en appartement. Les coûts énergétiques entrent également en ligne de compte.

Du côté des employeurs, le manque de contrôle sur leurs salariés est un frein important. Le travail en équipe peut être moins fluide à distance. Les équipes peuvent également se démotiver en ayant moins l’impression d’être dans un projet commun. Pour finir, la sécurité des données de l’entreprise est plus faible au domicile des salariés.

Homme en télétravail les pieds sur le canapé, il boit son café

Le flex office : le grand gagnant

Ce concept découle de la généralisation du télétravail. Le flex office, c’est l’absence de bureau attitré dans une entreprise. Les salariés peuvent s’installer dans un open space, un bureau, une salle de réunion, mais aussi dans un café, en coworking ou en télétravail. C’est la pratique habituelle chez Wekey, mais aussi chez de nombreuses grandes entreprises françaises : Axa France et BMW group par exemple. 

Entre le télétravail, les arrêts maladie ou les vacances, il y a toujours des bureaux inutilisés, ce qui représente des coûts cachés non négligeables. Certaines entreprises ont même vendu leurs locaux afin de racheter moins grand. Le flex office offre la possibilité de loger plus de salariés à place égale. Un indispensable en revanche : bien équiper et agencer ses locaux. Des espaces cloisonnés, des bureaux partagés ou privés, des boxes pour téléphoner sont autant de choses à réfléchir pour que les employés puissent travailler dans les meilleures conditions.

Pour les salariés, choisir son espace de travail en fonction de ses tâches du moment est un atout non négligeable : pouvoir s’isoler quand on a besoin de se concentrer, être en open space quand on a envie d’échanger avec les collègues…

La créativité, la productivité et l’autonomie des salariés est tirée vers le haut. Dans les grands groupes, il pourra même permettre de rencontrer des collègues dont on ne soupçonnait pas l’existence !

Certains collaborateurs regretteront de ne plus pouvoir personnaliser leur espace de travail, fini la photo de Médor dans un coin du bureau ! Le flex office sera difficile à mettre en place face à des équipes moins organisées. L’erreur des entreprises quand elles se lancent : sous-estimer le taux de remplissage de leurs locaux. S’il y a plus de monde en présentiel que de places disponibles, cela peut vite devenir problématique !

Les digital nomades : la liberté avant tout

C’est une nouvelle façon de travailler qui a également pris son essor avec le boom du télétravail. Plus qu’une façon de travailler, c’est surtout un mode de vie.

Le principe ? Des travailleurs du numérique, qu’ils soient community managers, chefs de projet ou développeurs voyagent aux quatre coins du monde tout en travaillant. Ils peuvent être en CDI, en CDD ou freelances, et ils travaillent complétement à distance.

L’avantage de n’avoir aucune considération de lieux ou de langues (voyager implique souvent de maîtriser au moins l’anglais en plus du français) est de démultiplier les possibilités de trouver un client ou un employeur. La flexibilité est à son paroxysme : liberté du lieu duquel on exerce son activité, liberté d’horaires… Ce mode de vie offre la possibilité d’élargir à la fois son réseau professionnel et personnel, tout en voyageant et découvrant de nouvelles cultures.

Travailler en voyageant va nécessiter une discipline stricte, pour se motiver à remplir ses missions malgré l’envie d’aller découvrir son nouvel environnement. Définir des jours et des horaires de travail nous semble important afin d’y arriver sous peine de ne pas satisfaire son employeur ou son client, et de se retrouver en difficulté financière.

Parmi les difficultés qu’un digital nomade peut rencontrer, il y a l’administratif, l’obtention d’un Visa dans certains pays peut être kafkaïenne. De même l’accès à un réseau Wifi de qualité n’est pas toujours garantie. 

Autre problématique : l’isolement. Notre vie sociale est souvent liée à notre environnement professionnel. Sans collègue direct et sans attaches fixes, certains digital nomades peuvent voir leur moral baisser au fil des mois.

Un digital nomade travaille à la plage

Les tops destinations pour digital nomades

Vous travaillez en full remote et vous envisagez de voyager à travers le monde ?

Certaines villes mènent une véritable politique d’accueil pour les travailleurs nomades et sont donc particulièrement prisées ! Présence d’espaces de coworking et de logements adaptés, qualité du réseau internet sont bien sûr des choses dont il faut impérativement s’assurer avant de débarquer sac au dos et ordinateur en bandoulière !

Laissez-vous porter par la team Wekey, et découvrez notre itinéraire conseillé pour vos premiers pas !

Direction Chiang Mai

Première halte en Thaïlande ! La Thaïlande est une destination particulièrement prisée des backpackers, et Chiang Mai est la ville d’où est parti le mouvement Digital Nomad. Un quartier entier leur est dédié : Nimmanhaemin road, plus connu sous le nom de « Nimman ». Le coût de la vie particulièrement accessible, les espaces de coworking nombreux, les bars et restaurants branchés et la qualité du réseau internet en font LA ville parfaite pour les travailleurs nomades !

Le truc en plus ? Il y aurait près de 350 temples à visiter dans toute la ville !

Vue de Chiang Mai, la capitale des digital nomades

Halte à Lisbonne

Besoin de retrouver une culture plus proche de ce que vous connaissez ? Retour en Europe et plus précisément au Portugal pour la prochaine étape de votre vie de digital nomade.

Plus de problème de Visa pour commencer ! Le coût de la vie, s’il est bien sûr bien supérieur à celui que vous retrouverez en Asie reste plus abordable que dans bien des capitales européennes. Alors que nous écrivons cet article à la fin d’un hiver particulièrement pluvieux, rappelons que Lisbonne est ensoleillée une grande partie de l’année et c’est un de ses atouts charmes aux yeux des backpackers ! Ses nombreux cafés, bibliothèques et bars vous accueilleront pour travailler en toute sérénité !

Le truc en plus ? La vie nocturne trépidante ainsi que la proximité de l’Océan Atlantique.

Les pieds dans l'eau à Playa del Carmen

Dernier changement de continent pour notre petit roadtrip de digital nomade !

Le Mexique est une destination prisée d’Amérique du Sud, que ce soit pour les touristes ou les digital nomades. Playa del Carmen est un petit coin de paradis aux loyers abordables et au climat de rêve ! La connexion internet est stable et rapide, et la cité comporte de nombreux espaces de coworking et cafés dans lesquels vous vous sentirez bien pour travailler !

Le truc en plus ? Une plage de rêve et les ruines Maya de Playacar. 

Comme on l’a vu, le lieu d’exercice a une place centrale dans les nouveaux modèles de travail en France. Le télétravail, le flex office ou le nomadisme ne sont toutefois pas les seules options pour plus de souplesse dans son organisation. Le salariat est il réellement la solution ? Que penser de la semaine de 4 jours ou des 35h ?

Le freelancing : liberté et flexibilité

Les entreprises accueillent de plus en plus de freelances pour mener à bien leurs projets. Elles y trouvent de nombreux avantages. Être accompagnées par des personnes très qualifiées qui ne sont présentes que le temps du projet en est un.

C’est aussi l’assurance d’une intégration rapide et une gestion administrative bien plus simple que si elles devaient recourir à un salarié.

Cette flexibilité est recherchée autant par les entreprises que par ceux qui ont fait le choix du freelancing ! La liberté de choisir son client, son lieu de travail ou sa rémunération sont autant d’arguments dans la bouche de ceux qui ont choisi de se lancer dans le freelancing.

Fin 2022, 4,3 millions de travailleurs indépendants étaient dénombrés en France, un chiffre largement porté par le statut d’auto-entrepreneur. Le nombre de freelance est en constante augmentation, les nouvelles générations faisant de plus en plus facilement ce choix qui leur permet de concilier vie pro et vie perso à leur guise, d’être en phase avec leurs valeurs et de s’épanouir professionnellement.

Selon Malt, les domaines d’activités où se retrouvent le plus les freelances sont :

  1. Le conseil en entreprise
  2. La communication et le marketing
  3. Le graphisme et la conception
  4. La tech et la data
  5. Les fonctions support

Aujourd’hui être freelance en France est bien plus facile qu’il y a plusieurs années ! N’hésitez pas à consulter nos différentes ressources sur le sujet !

Le portage salarial

Cette option, moins connue que le freelancing mérite elle aussi toute votre attention !

C’est souvent la solution choisie par ceux qui souhaitent se lancer en tant que travailleur indépendant mais qui ont encore quelques doutes sur la faisabilité et la pérennité de leur projet.

Cette relation tripartite lie via un contrat de travail le professionnel et la société de portage. Il est donc salarié et bénéficie des mêmes droits que le salarié de n’importe quelle autre entreprise. Il effectue dans le même temps sa prestation pour le compte de son client comme un freelance traditionnel. 

Le porté recherche lui-même sa mission, et en négocie la durée et le prix.

En contrepartie d’un coût financier plus important qu’en freelancing, cette solution apporte de la sécurité à celui qui veut se lancer à son compte. En bénéficiant des avantages du salariat, il conserve son droit au chômage, il peut plus facilement prétendre à l’obtention d’un crédit auprès des banques. C’est une parfaite plateforme de lancement avant de créer sa société !

Relation tripartite du portage salarial : la société de portage, le salarié et le client

Flexibilité et équilibre vie pro et vie perso

Impossible de clôturer cet article sans mentionner la demande toujours croissante de faire évoluer les modèles de travail vers plus de flexibilité et d’équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle.

Le temps de travail

Le premier ministre Gabriel Attal parlait de la généraliser il y a quelques jours : la semaine de 4 jours. Une phase de test va d’ailleurs débuter sous peu dans la fonction publique ! Plusieurs pays en Europe testent ce mode de fonctionnement : le Royaume-Uni, l’Espagne, la Belgique… En Angleterre, 100% des patrons d’entreprise ayant expérimenté la semaine des 4 jours s’en disent satisfaits. 

Comment peut-elle s’organiser ? Certaines entreprises optent pour une diminution du volume horaire (et donc du salaire), d’autres rallongent les journées. Le changement d’organisation peut être difficile à déployer suivant la maturité de l’entreprise.

C’est une arlésienne en France : les 35h. Faut-il réduire le temps de travail ? L’augmenter ? Cette question se pose sérieusement pour ceux en recherche de l’équilibre idéal entre le temps passé dans son entreprise et le temps perso. Travailler plus peut signifier plus de RTT et donc de vacances, travailler moins peut permettre de faire des journées moins longues et profiter davantage de son foyer ou faire plus d’activités persos.

Autre piste explorée dans les entreprises : la flexibilité des horaires. Permettre à ses employés de poser un RDV personnel sur ses horaires de travail et le laisser ajuster ses horaires en fonction va fidéliser les collaborateurs et accroître leur bien-être au travail.

Le Droit à la déconnexion : un indispensable en 2024 ! Il n’est plus envisageable pour une grande partie des travailleurs de répondre à ses mails pendant les vacances ou le weekend.

Pour conclure

Le bien-être au travail est globalement une thématique centrale, tout particulièrement dans les secteurs en tension comme la tech où fidéliser les collaborateurs est une priorité. La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est un autre facteur particulièrement important. Environnement, enjeux sociaux, achats responsables… l’impact d’une entreprise sur la planète est scruté de près par les candidats !

N’hésitez pas à partager avec nous les initiatives de vos entreprises pour un prochain article !

Pour aller plus loin

Le blog Wekey regorge de ressources sur le freelancing, le web3 ou l'intelligence artificielle !

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