Le développeur a pour charge de créer, écrire, développer et tester des logiciels, des applications ou des sites internet. Il travaille en équipe, la plupart du temps sous la responsabilité d’un Chef de Projets ou d’un Product Owner.
Il est aujourd’hui au cœur de l’attention des entreprises et des recruteurs. Ils font partie des métiers dits en tension où l’offre est supérieure à la demande. D’après Forbes, dans les 10 métiers les plus recherchés par la tech en 2020, on retrouve 5 corps de développeurs différents !
Il en existe différents types comme le développeur mobile, le développeur web ou le développeur de jeux vidéo. Explorons ensemble les trois types de profils dont Wekey a le plus régulièrement besoin !
Le développeur front-end
Le développeur front-end a la charge des éléments visibles avec lesquels nous pouvons interagir d’un site internet, d’un logiciel ou d’une application. C’est ce qu’on appelle la partie client. L’expérience utilisateur n’est pas à négliger à ce poste !
Il connait impérativement CSS, HTML et JavaScript. Des Frameworks comme jQuery, AngularJS ou Bootstrap lui faciliteront le quotidien en simplifiant le développement des fonctionnalités les plus courantes.
Le développeur back-end
Par opposition au développeur front-end, le travail du développeur back-end est invisible du grand public. Il va travailler sur les applications serveurs avec lesquelles la partie client va interagir, généralement par l’intermédiaire d’une API.
Les technologies à sa disposition sont nombreuses et varient selon les besoins. Les frameworks qu’il utilise sont Symphony & Silex pour PHP, Ruby on rails pour Ruby, ExpressJS pour Node.js et Django pour Python par exemple. Il aura régulièrement à connecter son application à une base de données et devra donc connaître SQL.
Le développeur full-stack
C’est un développeur généraliste, savant mélange entre le développeur front-end et le développeur back-end. Il peut intervenir sur un projet à chacune de ses étapes. Dans une grande équipe, il fera le lien entre les équipes back et front et pourra suppléer n’importe quel développeur de l’équipe. Sur un plus petit projet, il sera en mesure de le mener de A à Z.
Depuis l’émergence de la mouvance DevOps, beaucoup de développeurs full-stack s’intéressent également aux problématiques d’intégration continue et de déploiement continu.
Interview : Être développeur selon… Frédéric
Depuis combien de temps es-tu développeur ? Quelles sont les études que tu as fait pour en arriver là ?
J’ai fait des études d’ingénieur à l’INSA de Toulouse, que j’ai terminées en 2014, cela va donc faire 7 ans que j’exerce le métier de développeur.
Pourrais-tu nous expliquer en quelques lignes en quoi consiste ton métier ?
En gros mon métier consiste à traduire en langage informatique ce que les gens veulent.
Je délivre du code qui est le reflet de ce que les gens désirent dans la vraie vie. Je ne suis pas responsable de « qu’est-ce que ça doit faire », je suis responsable de « comment ça doit le faire ». Ça implique des choix d’architectures et des contraintes en termes de sécurité.
Dans une journée de travail classique, je vais échanger avec le manager produit ou le responsable projet de comment on va délivrer de la valeur pour le produit dans le temps. Je vais également consulter toutes les parties prenantes du projet afin de lever toutes les inconnues avant de pouvoir commencer à coder, ce qui me prend déjà beaucoup de temps, environ 50%.
Je code pendant environ 30% du temps effectif de ma journée.
Les derniers 20% me permettent de relire le code de mes coéquipiers, afin de leur apporter un regard extérieur et éviter certaines erreurs et apporter des suggestions.
Qu’est-ce que tu préfères dans ce job ?
Le contact que je peux avoir avec les équipes, contribuer à un projet commun et si possible apporter de la valeur à la société ou à l’environnement.
Quelles sont les difficultés que tu peux être emmené à rencontrer ?
Ce sont rarement des difficultés techniques, plutôt des difficultés humaines : des gens qui ne se parlent pas assez, des informations qui ne circulent pas ou quand on ne connait pas le bon interlocuteur pour résoudre son problème par exemple.
L’effet Dunning-Kruger, également appelé « La vallée de l’incompétence » : quand certains de nos coéquipiers sont dans la phase « je suis incompétent et je n’en ai pas conscience ».
Les trois grandes qualités d’un bon développeur selon toi ?
– Ne jamais faire de suppositions, le développeur ne doit faire que des choix techniques, il doit toujours confirmer ou infirmer ses hypothèses afin de ne pas prendre le risque d’impacter le reste du projet
– L’amélioration continue : lire des livres, et même si c’est plus compliqué ces derniers mois, aller à des conférences, se rendre à des meetups, rencontrer d’autres développeurs, qu’ils soient salariés ou freelances, s’ouvrir l’esprit en somme. Toujours essayer de nouvelles pratiques, de nouveaux outils.
– Savoir travailler en équipe, et ne pas considérer son code comme son bien propre mais comme un bien commun.
Quelles sont les perspectives d’évolution d’un développeur ?
Être un meilleur développeur 😊.
Merci Frédéric du temps que tu nous as accordé. Nous sommes fiers de travailler avec des talents comme toi !
Développeurs célèbres
Si ce métier fait de plus en plus rêver et attire toujours plus de talents, c’est aussi car certains développeurs sont devenus par la suite des entrepreneurs à succès. Qui ne connait pas Bill Gates ou Mark Zuckerberg ? Citons également Steve Wozniak, l’ami de Steve Jobs, à l’origine de l’Apple I. Ada Lovelace a créé le premier programme informatique en 1843, Grace Hopper a elle inventé le terme de bug et créé le langage COBOL ! Qui a dit que c’était un métier d’hommes ?
Quelles qualités pour devenir développeur ?
La logique et la capacité d’analyse sont à la base de métier. Patient, le développeur sait aussi passer du temps pour identifier ce qui ne fonctionne pas dans son code. Il doit également prendre du recul sur son travail pour l’optimiser. Ce métier est en perpétuelle évolution, les langages changent, de nouveaux apparaissent, si le développeur n’est pas curieux, il sera rapidement dépassé.
Même s’il est supervisé par un tech lead, le développeur a une bonne dose d’autonomie, afin d’avancer sur ses sujets. Pour finir, le développeur idéal est rigoureux, afin de concevoir un code élégant et lisible par ses pairs.
Quelles formations pour devenir développeur ?
Plusieurs voies permettent d’obtenir les compétences attendues d’un développeur professionnel.
Au niveau BAC + 2 on retrouve par exemple le BTS Systèmes numériques (SN), le BTS Services Informatiques aux Organisations (SIO) ou les DUT en informatique.
Au niveau BAC + 3, la Licence Informatique ou les Licences Professionnelles Développeur web et multimédia ou Métiers de l’informatique offriront une formation très complète aux aspirants développeurs.
Au niveau BAC + 5, on retrouve les écoles d’ingénieurs comme EPITECH ou SUPINFO, mais aussi différents masters pros comme celui d’Informatique professionnelle parcours langages et programmation, celui de Conception et développement de solutions informatiques intégrées.
On citera également bien entendu l’OVNI que représente l’école 42 de Xavier Niel : nul besoin de diplômes (ou de ressources) pour y entrer, il faut avoir 18 ans. Ensuite c’est l’épreuve de la piscine qui définira ceux qui peuvent ou non suivre les cours de 42.
Certains développeurs vont également se former de manière autodidacte, en suivant par exemple les cours d’Openclassrooms. Ce n’est pas la solution de facilité, elle nécessitera une bonne dose de patience et de persévérance, mais elle reste une voie d’accès possible à ce métier.
À noter qu’une compréhension de l’anglais technique est indispensable, la plupart des documentations étant rédigées dans la langue de Shakespeare.
Quelles sont les perspectives d’évolutions d’un développeur ?
Le développeur va voir plusieurs axes d’évolutions possibles dans sa carrière. Il peut par exemple devenir tech lead : il va gérer une équipe de développeurs et en être le référent technique. Il peut également devenir architecte s’il continue d’évoluer dans la technique, ce sera alors à lui de définir l’architecture des logiciels / réseaux, systèmes d’exploitation… Et de veiller à ce que les développeurs mettent bien en œuvre ce qu’il a conçu.
Un développeur peut également tenir à terme des fonctions managériales et devenir chef de projets, directeur de projets ou même CTO.
Certains développeurs peuvent également s’orienter vers le commerce en devenant ingénieur d’affaires par exemple.
Et côté salaire, ça donne quoi ?
Même si des différences de salaires importantes sont observées en fonction des technologies maîtrisées par les développeurs et le secteur d’activité, on peut estimer qu’un développeur junior touche entre 2500 et 3500 € brut par mois.*
Un développeur senior peut voir sa rémunération monter jusqu’à 6000 € brut par mois en France. Aux États-Unis, les salaires des meilleurs développeurs s’envolent même jusqu’à 12 500 $ brut par mois dans la Silicon Valley ! *
*Source : Welcome to the Jungle.
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